15 septembre 2009
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M. Eric Baissons, dont on ne parlait plus depuis trop longtemps, se rappelle à notre meilleur souvenir en lâchant, comme c'est devenu coutumier, une nouvelle ânerie. Et comme c'est assez drôle, un certain Eolas en profite pour le désigner aux rieurs de toutes catégories.
Le recours au test ADN pour prouver la légitimité de la demande de rapprochement familial était une excellente idée du gouvernement du nanoprésident. Les parlementaires avaient voté un texte en ce sens, et voilà que le ministre déclare que cette affaire, cette "usine à gaz" comme on dit de nos jours, est devenue tellement compliquée qu'on n'appliquera pas la loi.
Ceux qui ont fait un peu de droit se souviennent certainement de l'adage latin "pater is est quem justae nuptiae demonstrant", qui dit en quelque sorte que le père d'un enfant est le mari de la mère. Et il n'est pas facile de faire tomber cette présomption de paternité.
Les professeurs de droit, du moins quand ils ont un peu d'humour, profitent souvent de cette occasion pour s'interroger sur les raisons qui ont poussé les législateurs à adopter une tel principe, propre à assurer surtout la paix des famille malgré les écarts de conduite dont tout un chacun peut se rendre coupable, et de broder sur les hypothèses les plus folles, les pourcentages les plus inattendus, pour savoir quelle partie de la population jouit de cette présomption qui lui assure un père et une mère légaux, à défaut d'être biologiquement les siens.
Est-ce ce qui guide la pensée de M. Baisons Baissons, qui se serait rendu compte qu'il venait de planter un coin bien dangereux dans un édifice quelque peu fragilisé, à savoir la famille. Car si les test ADN devait être pratiqués légalement en vue du contrôle du regroupement familial, qu'aurait-on pu répondre à ceux qui se seraient opposés à l'extension de ces tests à toute contestation de paternité... J'exagère, évidemment, mais nous savons depuis longtemps que si le pire n'est pas certain, il toujours possible.
Faites de beaux rêves.
Le recours au test ADN pour prouver la légitimité de la demande de rapprochement familial était une excellente idée du gouvernement du nanoprésident. Les parlementaires avaient voté un texte en ce sens, et voilà que le ministre déclare que cette affaire, cette "usine à gaz" comme on dit de nos jours, est devenue tellement compliquée qu'on n'appliquera pas la loi.
Ceux qui ont fait un peu de droit se souviennent certainement de l'adage latin "pater is est quem justae nuptiae demonstrant", qui dit en quelque sorte que le père d'un enfant est le mari de la mère. Et il n'est pas facile de faire tomber cette présomption de paternité.
Les professeurs de droit, du moins quand ils ont un peu d'humour, profitent souvent de cette occasion pour s'interroger sur les raisons qui ont poussé les législateurs à adopter une tel principe, propre à assurer surtout la paix des famille malgré les écarts de conduite dont tout un chacun peut se rendre coupable, et de broder sur les hypothèses les plus folles, les pourcentages les plus inattendus, pour savoir quelle partie de la population jouit de cette présomption qui lui assure un père et une mère légaux, à défaut d'être biologiquement les siens.
Est-ce ce qui guide la pensée de M. Baisons Baissons, qui se serait rendu compte qu'il venait de planter un coin bien dangereux dans un édifice quelque peu fragilisé, à savoir la famille. Car si les test ADN devait être pratiqués légalement en vue du contrôle du regroupement familial, qu'aurait-on pu répondre à ceux qui se seraient opposés à l'extension de ces tests à toute contestation de paternité... J'exagère, évidemment, mais nous savons depuis longtemps que si le pire n'est pas certain, il toujours possible.
Faites de beaux rêves.