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7 décembre 2010 2 07 /12 /décembre /2010 07:46

Si Eric Cantona fut un excellent joueur de football, il ne s'est jamais illustré par des analyses économiques particulièrement remarquables.

Mme Lagarde a donc bien raison de le renvoyer à ses compétences, elle qui nous a si bien protégés de la crise, elle qui a si bien relancé la croissance, elle qui a si bien mis un terme au chômage, elle qui a si bien assuré la valeur de l'Euro, elle qui a si bien exercé ses fonctions de ministre des finances, elle qui a si bien atteint les objectifs qui lui étaient fixés...

 

Tout à l'heure, ceux qui n'ont pas spéculé contre l'Euro, ceux qui n'ont pas joué sur les subprimes, ceux qui n'ont pas jonglé avec les produits financiers, ceux qui ont perdu leur emploi, ceux qui vont devoir travailler plus et plus longtemps pour gagner moins, ceux qui n'ont plus d'indemnités de chômage, ceux qui qui ont été expulsés deux jours avant la date de le 'trêve hivernale", ceux qui ne sont pas fiscalement domiciliés en Suisse ou autre enfer fiscal, tous ceux-là vont aller chercher au guichet de "leur" banque le peu d'argent qu'ils ont, cet argent avec lequel les virtuoses de la finance ont joué au casino, qu'ils ont perdu, et qu'ils redemandent pour continuer à s'amuser.

 

Et n'oublions pas que si cette idée (pas nouvelle) reprise par Eric Cantona est qualifiée de si bête, si ridicule, voire si dangereuse pour la France, c'est bien parce qu'elle aura un impact.

 

 

 

Faites de beaux rêves.

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"Lorsque les pères s'habituent à laisser faire les enfants, lorsque les fils ne tiennent plus compte de leurs paroles, lorsque les maîtres tremblent devant leurs élèves et préfèrent les flatter, lorsque finalement les jeunes méprisent les lois parce qu'ils ne reconnaissent plus, au-dessus d'eux  l'autorité de personne alors c'est là en toute jeunesse et en toute beauté, le début de la tyrannie."
Platon.

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