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20 mars 2012 2 20 /03 /mars /2012 23:13

C'était il y a 40 ans.

Le premier album de Véronique Sanson paraissait.

Il nous reste encore dans le coeur, et nous console de bien des rides.

 

Faites de beaux rêves.

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17 octobre 2011 1 17 /10 /octobre /2011 02:05

C'est la première fois que tu vas à  Pleyel, cette salle magique où se sont produits les plus grands, et qui porte l'un des noms les plus illustres du monde du piano.

Et pourtant, tu aurais bien dû trouver l'occasion, mais tu n'es pas familier de cet ouest parisien, de ce VIIIème arrondissement, de cette plaine Monceau qui sent si fort l'argent et si peu le peuple parisien multicolore, chamaré, laborieux.

Pleyel, la salle de concert et son style art déco, sa tradition si lourde, ses abonnés si fidèles, c'est tellement loin de toi, des Grands boulevards, de la gare St Lazare, des Puces de St Ouen, de la République et du canal St Martin.

 

Et voilà qu'on t'offre une place, pour un concert, une soirée unique, le passage de Keith Jarrett à Paris.

 

Jarrett. Celui du Köln Concert, découvert au début des années 70, sous la forme de ce 33 tours qui reste, à ce jour, le disque de piano seul le plus vendu au monde...

 

Et c'était aussi un 17 octobre.

 

Carambolage des dates, des souvenirs, des lieux, des circonstances.

Et ingratitude, car tu ne sais pas si tu as assez remercié de ce cadeau qui t'était fait.

 

 

Faites de beaux rêves.


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12 mars 2011 6 12 /03 /mars /2011 21:45

Les voilà revenus, les thuriféraires de l'atome, les adorateurs du nucléaire, les bons apôtres de la vitrification pour tous et de la tératologie enfin démocratisée.

 

Il ne se passe rien au Japon !

 

Le coeur de ce réacteur qui explose sous nos yeux est forcément intact !

 

On n'a pas la preuve d'un quelconque danger, imminent ou pas !

 

Les fuites constatées ici ou là ne sont pas une preuve !

 

 

Ajoutons cette usine à la liste: Tchernobyl, Windscale-Sellafield, Three Mile Island, Mururoa, et tant d'autres endroits où il ne s'est jamais rien passé, où il n'y a pas d'épidémies de cancer, pas de naissances monstrueuses, et si peu de contamination que nos dirigeants, Mme Lauvergeon et sa complice d'occasion dite NKM (Nathalie Kosciusko Morizet), se battent pour aller y passer leurs vacances.

 

 

Un mensonge de plus ou de moins. Ce qui étonne, c'est leur talent de comédiens, aux uns comme aux autres, leur capacité à dire un texte vide de sens, écrit par d'autres, pour des gens qui n'y croient même pas, ou tout juste un peu, quand il s'agit de passer à la caisse, peut-être.

 

 

Moi, je ne suis pas rassuré.

 

 

Mais faites de beaux rêves. Si c'est possible.


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28 février 2011 1 28 /02 /février /2011 18:42

Ainsi, la voilà partie, elle aussi, alors même que depuis bien des années elle n'était plus ni celle qu'elle était, ni celle qu'elle avait été. C'est sa fille, en effet, qui avait dit il y a quelques mois que sa mère ne se souvenait plus d'avoir été comédienne...

 

J'ai commencé à aimer le cinéma dans un ancien atelier d'un lycée professionnel (reconverti alors en lycée plus "général") où un prof cinéphile projetait, en 16 mm, sur un écran de fortune, des films qu'on n'a même plus envie de voir aujourd'hui. Et c'est très certainement là que j'ai découvert Rocco et ses frères, de Luchino Visconti, où jouait, en compagnie d'un Alain Delon déjà starifié, cette si belle et si vivante actrice qui s'appelait Annie Girardot.

Par la suite, elle a été de tant de films, de tant de succès, mais aussi de tant de ces combats des années 70 et 80, à une époque où les acteurs de cinéma signaient des pétitions à tour de bras, sans toujours savoir, d'ailleurs, pour qui ou contre quoi ils déposaient leur paraphe... Et, avec des jours heureux et d'autres beaucoup moins, jusqu'à cette soirée des Césars de 1996 où ces larmes nous ont tellement touchés, larmes de colère, d'amertume, mais où roulait aussi tellement d'amour.

 

Je me demandais, ce matin, si j'allais commenter le remaniement-catastrophe annoncé hier soir par le président de la république. Merci Annie de me permettre d'échapper à ce pensum, car, au fond, j'ai mille fois plus de plaisir à évoquer ta mort qu'à parler des ces personnages puisque, contrairement à eux, toi, tu ne nous a donné que du bonheur.

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7 décembre 2010 2 07 /12 /décembre /2010 07:46

Si Eric Cantona fut un excellent joueur de football, il ne s'est jamais illustré par des analyses économiques particulièrement remarquables.

Mme Lagarde a donc bien raison de le renvoyer à ses compétences, elle qui nous a si bien protégés de la crise, elle qui a si bien relancé la croissance, elle qui a si bien mis un terme au chômage, elle qui a si bien assuré la valeur de l'Euro, elle qui a si bien exercé ses fonctions de ministre des finances, elle qui a si bien atteint les objectifs qui lui étaient fixés...

 

Tout à l'heure, ceux qui n'ont pas spéculé contre l'Euro, ceux qui n'ont pas joué sur les subprimes, ceux qui n'ont pas jonglé avec les produits financiers, ceux qui ont perdu leur emploi, ceux qui vont devoir travailler plus et plus longtemps pour gagner moins, ceux qui n'ont plus d'indemnités de chômage, ceux qui qui ont été expulsés deux jours avant la date de le 'trêve hivernale", ceux qui ne sont pas fiscalement domiciliés en Suisse ou autre enfer fiscal, tous ceux-là vont aller chercher au guichet de "leur" banque le peu d'argent qu'ils ont, cet argent avec lequel les virtuoses de la finance ont joué au casino, qu'ils ont perdu, et qu'ils redemandent pour continuer à s'amuser.

 

Et n'oublions pas que si cette idée (pas nouvelle) reprise par Eric Cantona est qualifiée de si bête, si ridicule, voire si dangereuse pour la France, c'est bien parce qu'elle aura un impact.

 

 

 

Faites de beaux rêves.

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12 novembre 2010 5 12 /11 /novembre /2010 22:03

Certains y ont prêté attention, d'autres pas. Le prix du tabac et des cigarettes a augmenté de 6% il y a quelques jours, portant le paquet de "blondes" à près de 5,50 euros, soit environ 36 francs. 36 francs, une somme, tout de même.

Pour ce qui concerne votre serviteur, cela ne le concerne que très modérément, ne connaissant désormais de l'usage du tabac que celui qu'en font sa femme (hélas) et sa fille (hélas encore), car ayant depuis longtemps renoncé à ce qui fut un plaisir, désormais hors de ses moyens financiers.

 

On a appris, du moins les moins informés d'entre nous ont appris, à cette occasion, qu'en dessous de 10% de hausse, le choc psychologique du changement de prix est presque nul, et que les fumeurs ne réduisent pas leur consommation, et pensent encore moins au sevrage. On a encore appris (du moins pour les moins informés) que l'usage du tabac est en hausse chez les populations fragilisées par les aléas de la vie: chômeurs, sans domicile, travailleurs pauvres, etc, et que cet usage vient comme un dérivatif pour ceux qui vont chercher dans la nicotine l'antidépresseur bon marché (?) et accessible qui les aide à "tenir le coup" - comme l'alcool aidait les soldats de la Grand Guerre à survivre à l'horreur de leur quotidien. On sait, car on n'a pas pu ne pas l'apprendre, que les politiques anti-tabagiques sont très peu efficaces sur les populations qui, engluées dans un quotidien presque insupportable, n'ont aucune possibilité matérielle ou psychologique de se projeter dans un futur qui n'a pas de sens, mais qu'elles reçoivent un accueil souvent très favorable chez les populations plus favorisées.

 

En un mot, ce sont les pauvres qui fument, et de plus en plus.

Le prix reste "abordable", et ils ne réduiront pas leur consommation si ce prix ne bouge pas trop, ou trop souvent.

Moralité.

Le ministre qui tient les cordons de la bourse ne peut que s'en féliciter: ceux qui alimentent sa caisse sont également ceux qui ne feront pas d'assez vieux os pour venir réclamer des pensions de retraite.

 

Au fond, c'est tout bénef'

 

 

Faites de beaux rêves. 

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31 octobre 2010 7 31 /10 /octobre /2010 19:39

J'ai oublié de citer ma correspondante, qui parle de ses enfants et des soins qu'ils ont reçus, et qu'ils recevront dans les années à venir. Elle sait bien que tout cela n'est pas tombé du ciel, que ce n'est pas l'effet de la bonté intrinsèque des êtres humains, mais qu'il a fallu demander, exiger, conquérir pour que les plus fortunés ou les plus chanceux consentent à partager.

 

Alors oui depuis deux mois, je remercie tous les jours tous ces gens célébres ou anonymes qui se sont battus pour que nous puissions offrir non pas le meilleur mais le necessaire vital à mes enfants.

 

On ne peut mieux dire.

 

RH

 

 

PS Il y a beaucoup plus spectaculaire côté tuyaux, sondes, palpeurs, écrans et compagnie. Cette photographie ne montre que deux lits (le vide est celui d'un enfant que sa mère a pris en charge au moment du cliché), où sont installés en milieu protégé les enfants, que seuls leurs parents peuvent approcher, puisque les autres restent derrière une vitre. Ces deux lits, fort simples, sont des places qui coûtent une petite fortune, dans la mesure où, dans la matinée, ce sont trois ou quatre personnes qui s'affairent tout autour: infirmières, médecins, personnel divers. Cette photo n'est qu'une illustration, mais j'ai voulu vous la faire partager puisqu'elle est une simple évocation.

 

 

Service prématurés. 29/10/2010

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31 octobre 2010 7 31 /10 /octobre /2010 19:29

 

Comme beaucoup de mes concitoyens, j'ai fait, ces derniers temps, pas mal de kilomètres dans les rues au milieu de gens qui demandaient le retrait du projet (aujourd'hui devenu une loi) de réforme du système de retraite en France. On reviendra sur ce sujet à de multiples reprises, au moins autant qu'on est revenu sur cette honte qu'était, qu'est, que sera ce "bouclier fiscal" qui protège les plus riches de la douleur du paiement de l'impôt, du moins au-delà de ce qu'ils consentent à abandonner non de leur nécessaire et à peine de leur superflu.

 

Il se trouve que, en sus des retraites, ce sont bien d'autres services publics qui sont les victimes de la rapacité des "faiseurs d'argent" qui prétendent nous gouverner. Chemins de fer, enseignement, postes et télécommunications (on disait PTT, jadis) et autres sont dépecés, livrés aux financiers, contraints à se plier aux impératifs de rentabilité à court terme décrétés par ces fameux "marchés" dont nul ne sait au nom de quoi ils devraient tout régenter.

 

Il se trouve également qu'une personne de mon entourage vient de mettre au monde deux jumeaux, deux enfants qui arrivent parmi nous avec une telle avance sur les prévisions qu'il a fallu les admettre dans un service de néo-natalité à la pointe de la technologie, doté d'un personnel hautement spécialisé, et que ces deux enfants vont y a voir passé, quand ils en sortiront, environ deux mois. Deux mois au prix de journée qu'on a peine à imaginer et qui dépasse largement les 1.000 euros (mille euros par jour au moins et par enfant, vous avez bien lu), c'est à dire que la société, la collectivité des cotisants, des contributeurs aura accepté de payer une somme qu'on peut évaluer à plus de 100.000 euros pour que vivent deux enfants qui n'ont d'importance pour personne, à l'exception de leur famille et du fait qu'ils sont des êtres humains, donc sans prix.

Je me demande si, dans le système privatisé qu'on nous vante à toute occasion, où, comme le dit la publicité, on n'aura pas envie de "payer comme un malade quand on n'est pas malade", il pourrait rester un service public de la santé acceptant de dépenser tant d'argent pour assurer la survie puis la vie de deux enfants, que leurs parents soient riches (bénéficiaires d'une "bonne" couverture sociale, d'une "bonne" mutuelle) ou modeste, voire pauvres, donc peu protégés par un système qui mesure la qualité des soins aux capacités contributives des malades.

Il n'est pas anodin d'ajouter que ces deux bébés se trouvent aujourd'hui dans le seul service de ce type existant dans toute une région (six départements, deux millions et demi d'habitants), les autres établissements ou services ayant été fermés car peu ou pas rentables, et que les places sont donc limitées non aux besoins de la population, mais aux capacités d'accueil. De plus, jusqu'à l'âge de trois ans, ces enfants seront suivis et pris intégralement en charge "par l'État" me dit ma correspondante, plus exactement par la collectivité des cotisants à la couverture maladie. Par chacun de nous, donc, solidairement.

 

Il se trouve que certains hommes, ou certaines femmes, ont su braver l'opinion publique, voire leurs amis, pour faire avancer la conscience collective et le respect dû aux être humains. Ainsi, Mme Simone Veil, qui fit voter, sous des insultes (rappelez-vous, et les termes, et les noms!) qui ont définitivement déshonoré leurs auteurs, ou Robert Badinter qui renvoya la guillotine aux poubelles de l'Histoire, ont porté haut l'idée qu'on peut se faire de la dignité humaine. Mais il en est d'autres qui ont montré à quel point on pouvait s'avilir, s'abaisser devant ce qui représente cette part d'abjection qui semble exister en tout homme et qu'il faut sans cesse refouler. Et là, ce ne sont pas les exemples qui manquent, quotidiennement.

Les uns comme les autres restent dans l'Histoire, et on peut dire que, pour les second, c'est ce qui est le plus triste pour eux. Mieux vaudrait l'oubli.

 

RH

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31 août 2010 2 31 /08 /août /2010 16:31

La nouvelle court déjà les salles de rédaction, et les "nécros", prêtes depuis longtemps, sortent, toutes fraîches et sont sur tous les sites. Plus moyen, de nos jours, de mourir discrètement, et il n'y a que les enterrements qui peuvent avoir lieu "dans la plus stricte intimité familiale".

 

Un grand champion, un homme de courage, il a certainement été tout cela. Il le faut, pour aller, été comme hiver, souffrir sur les routes de l'entraînement. Il nous laisse de beaux et émouvants souvenirs, cette victoire manquée de 8 secondes sur les Champs Elysées, et cette voix cassée de l'été 2010 quand il a commenté pour la dernière fois le Tour, et qu'il disait que les deux principaux protagonistes manquaient singulièrement d'esprit de conquête.

 

Fignon s'en va. Il nous manquera, mais il enrichira aussi notre mémoire, lourde de souvenirs, lourde aussi de notre propre fin.

 

 

Faites de beaux rêves.

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29 juillet 2010 4 29 /07 /juillet /2010 09:27

C'est la question qui m'est venue à l'esprit quand j'ai entendu ce matin ce qui avait été décidé par une sorte de conseil de la sécurité des (vrais) Français il y a quelques heures. "Nous avons enfin trouvé nos Juifs", ai-je dit à ma compagne qui, elle non plus, n'en revenait pas d'entendre de tels propos.


Mais jusqu'où iront-ils donc dans l'abjection avant que quelqu'un se décide à tenter de les arrêter?

 

RH

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"Lorsque les pères s'habituent à laisser faire les enfants, lorsque les fils ne tiennent plus compte de leurs paroles, lorsque les maîtres tremblent devant leurs élèves et préfèrent les flatter, lorsque finalement les jeunes méprisent les lois parce qu'ils ne reconnaissent plus, au-dessus d'eux  l'autorité de personne alors c'est là en toute jeunesse et en toute beauté, le début de la tyrannie."
Platon.

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