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30 novembre 2008 7 30 /11 /novembre /2008 15:07

Heureuse nouvelle hier samedi 29 novembre. Deux partis politiques sont nés.


Le premier, dénommé Gauche moderne, est créé par Jean-Marie Bockel, maire de Mulhouse et " ancien socialiste " comme l'indique Wikipédia. Ce nouveau parti, qui proclame son attachement à la majorité présidentielle, se veut le lieu d'accueil des socialistes déçus par le PS et qui veulent, tout en restant socialistes (ce que dit être encore le maire de Mulhouse), souhaitent être partie prenante de l'action du nanoprésident et de son gouvernement. Bref, il s'agit d'aller ramasser à gauche des gens que le pouvoir pourrait séduire, au prix de la fidélité à leurs convictions. Ce n'est pas nouveau, on a toujours connu cela.


Le second s'est baptisé Le parti de gauche, et se situe entre un parti socialiste désormais bien placé au centre-gauche (où la concurrence sera rude avec un François Bayrou qui a du mal à ne pas être au centre-droit), et un Parti communiste qui n'en finit pas de survivre et un Nouveau parti anticapitaliste (NPA... Nulle part ailleurs ? Est-ce drôle) bien décidé à hâter sa fin. On trouve dans ce Parti de gauche un grand nombre de socialistes qui dénoncent le social-libéralisme du PS, et on y trouvera aussi des anciens communistes, des anciens trotskystes, des syndicalistes qui veulent retrouver l'élan de la gauche des années 70 et 80 et de l'Union de la gauche.


Ces deux organisations que tout devrait opposer ont pourtant un étrange point commun : la couleur qu'ils ont choisie pour orner leurs meetings, une sorte de mélange entre le rouge et le bleu, un violet un peu " prune " pas vraiment joyeux.


Mais qui donc a copié l'autre ?

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"Lorsque les pères s'habituent à laisser faire les enfants, lorsque les fils ne tiennent plus compte de leurs paroles, lorsque les maîtres tremblent devant leurs élèves et préfèrent les flatter, lorsque finalement les jeunes méprisent les lois parce qu'ils ne reconnaissent plus, au-dessus d'eux  l'autorité de personne alors c'est là en toute jeunesse et en toute beauté, le début de la tyrannie."
Platon.

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