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16 septembre 2008 2 16 /09 /septembre /2008 08:55
C'est hier, lundi 15 septembre, qu'est mort chez lui, en Grande Bretagne, Richard Wright, merveilleux et discret claviériste du groupe Pink Floyd. Ainsi s'éteint le rêve de revoir sur scène le groupe mythique dont Syd Barrett (lui aussi décédé en 2006 mais qui avait quitté le groupe dès 1968) avait été l'âme.

C'était le 21 juin 1974. J'avais découvert, grâce à un camarade de fac qui était l'heureux possesseur d'une chaine hifi Dual et de l'indispensable casque d'écoute, cette musique étrange et fascinante de Pink Floyd. La chance avait voulu que le groupe se produise à une centaine de kilomètres de chez moi, dans une sorte de hall d'exposition habité essentiellement par les courants d'air. Nous avions fait le voyage à quatre dans la 4L (inconfortable mais heureuse époque!) de l'un de nous.

Curieusement, pas de démonstrations excessives, une salle pas tout à fait pleine, et comme une atmosphère de recueillement, les applaudissements eux-mêmes restant assez mesurés. En réalité, une assistance d'amateurs un peu éclairés d'une part, et d'adorateurs des produits jamaïquains d'autre part...

Mais quel spectacle! Quelle imagination dans le décor de lumières habitant l'espace! et quel son! Car c'était à l'époque où on commençait à parler de quadriphonie dont le destin (avorté) était de remplacer la stéréophonie, les disques étant pressés en conséquence sur quatre pistes. Plus jamais je n'ai réentendu Echoes sur quatre sources sonores, qui permettaient de faire tourner le son dans la salle. Un enchantement.

Me restent maintenant quelques disques, voire quelques compressions en MP3. Mais où est donc le son de Pink Floyd dans tout cela?

RH







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"Lorsque les pères s'habituent à laisser faire les enfants, lorsque les fils ne tiennent plus compte de leurs paroles, lorsque les maîtres tremblent devant leurs élèves et préfèrent les flatter, lorsque finalement les jeunes méprisent les lois parce qu'ils ne reconnaissent plus, au-dessus d'eux  l'autorité de personne alors c'est là en toute jeunesse et en toute beauté, le début de la tyrannie."
Platon.

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