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10 janvier 2011 1 10 /01 /janvier /2011 22:45

 

 

Me voici devant le bureau de poste près de chez moi, ce matin. Ce bureau qui a été peu à peu transformé en "machine à sous" (c'est fou le nombre d'automates qu'on a installés ces derniers temps) et en épicerie de campagne où on vend maintenant des DVD (fonds de cartons...), des cartes de géographie, des panneaux plastifiés représentant les tables de multiplication, et des tas d'autres objets en rapport direct, évidemment, avec le service public d'acheminement du courrier.

 

Le personnel est devant la porte, et fait signer une pétition contre... contre quoi?

L'idée est séduisante, en effet, de tout réaménager dans ce bureau (refait à neuf il y a seulement six ans), pour y installer davantage d'automates en ne laissant qu'un seul guichet sur les trois existant aujourd'hui. Moins de personnel, moins de frais, moins de charges... quand on ne remplace qu'un fonctionnaire sur deux partant en retraite,il faut bien s'adapter.

 

Mais les gens qui travaillent ici, ces fonctionnaires, ces privilégiés qui vont bientôt bénéficier du futur statut de "contractuels sur objectifs", ne sont pas d'accord. Ils disent que le service à la clientèle (moi je dis service rendu aux usagers) va souffrir de cette réorganisation, et que les emplois vont être fragilisés, précarisés. Il est vrai que La poste est un des premiers employeurs avec CDD de France, tout comme la SNCF dispose de la plus grande flotte de camions de France.

 

Alors j'ai signé la pétition.

 

En me demandant si dans deux ou trois ans je n'aurai pas à en signer une autre, contre la fermeture pure et simple de ce bureau de poste pour cause de non rentabilité.

 

Faites de beaux rêves.

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"Lorsque les pères s'habituent à laisser faire les enfants, lorsque les fils ne tiennent plus compte de leurs paroles, lorsque les maîtres tremblent devant leurs élèves et préfèrent les flatter, lorsque finalement les jeunes méprisent les lois parce qu'ils ne reconnaissent plus, au-dessus d'eux  l'autorité de personne alors c'est là en toute jeunesse et en toute beauté, le début de la tyrannie."
Platon.

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