C'est la mort dans l'âme que les responsables (mais de quoi, au juste?) de cette usine de Fukushima et les responsables (mais de quoi, au juste?) gouvernementaux japonais ont admis que l'accident du 11 mars a atteint le niveau 7 dans la hiérarchie des catastrophes qui ne doivent pas arriver, même s'il n'y a pas de "risque zéro", mais nous avons tout fait pour faire croire que cela n'arrivera pas...
Pour 20 ans, pour 50 ans, pour des siècles peut-être, on ne pourra plus vivre dans un rayon d'une bonne cinquantaine de kilomètres autour de cette centrale, sans compter qu'on ne sait pas encore de quelle façon, ni à quel prix, on pourra neutraliser cette source de rayons ionisants de toutes sortes. Et rien ne nous dit que la même chose ne va pas se reproduire demain ailleurs, et rien ne nous garantit que les "exploitants" de centrales auront, pour des dizaines d'années, les moyens de protéger faune et flore des dangers sans cesse renouvelés.
Bref, on peut dire que tout va bien, puisque rares sont les "responsables" qui acceptent de commencer à discuter de l'opportunité de confier à la seule industrie nucléaire des responsabilités q'elle semble plutôt en peine d'assumer.
Je parle évidemment de la France, fer de lance de l'électro-nucléocratie.
France, mère des Arts, des Armes et des Lois.
Faites de beaux rêves.